8. Autour de L'effet schizomètre
Marco Decorpéliada, c'est une drôle d'aventure dans laquelle je me suis engagé en 2010 après avoir vu une exposition étonnante à la maison rouge. Un travail très étonnant, et assez drôle aussi.
Par la suite, j'ai écrit un docu-photo (documentaire en roman-photo) dont j'ai publié les premières pages sur le blog des « histoires de joséphine ». Le seul point commun avec les histoires de Joséphine, on l'aura compris, c'est la narration sous forme de roman-photo. Car je pense que le média « roman-photo » est parfaitement adapté au genre documentaire. Ce travail me permet de le démontrer.
Le livre est sorti en librairie le 6 décembre 2018.
Titre : L'effet schizomètre. Quand l'art brut dégivre la psychopathologie.
Editeur : Epel
ISBN : 978-2-35427-193-0
Format : 128 pages couleur, 22cm x 17cm
Site de l'éditeur : voir ici
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Alors, de quoi s'agit-il ?
Le documentaire parle d'un artiste assez atypique, catalogué un peu rapidement du côté de l'art brut, que j'ai découvert en 2010 à la maison rouge, une galerie d'art parisienne qui a fermé ses portes en octobre 2018.
Je suis donc parti à la rencontre des spécialistes de l'oeuvre de cet artiste qui s'attaque aux classifications psychiatriques, issues d'un manuel international appelé DSM, et qui étiquette la folie humaine. D'aucun soupçonne le DSM de chercher à classer les passions humaines et, sous couvert de scientificité, de permettre aux laboratoires pharmaceutiques d'écouler toujours plus de médicaments. On pourra lire sur le même sujet l'excellente bande dessinée Moi Fou (voir ici) de Antonio Altarriva et Keko.
Et donc, Marco Decorpeliada, puisque c'est de lui dont il s'agit, a eu une révélation. Les codes du DSM sont les mêmes que ceux des catalogues Picard surgelés ! Et non seulement ils sont les mêmes, mais il s'avère rapidement que les catalogues Picard surgelés couvrent mieux le champ de la psychopathologie que le DSM.
On comprend qu'une telle découverte ait été longtemps masquée par le monde très (trop ?) sérieux de la psychiatrie. Marco la révelle au grand jour en 2010 lors de l'exposition de ses oeuvres à la maison rouge (voir ici ou encore ici). L'effet schizomètre s'intéresse donc aux effets qu'a eu cette exposition dans le monde de la psychiatrie, de la psychanalyse, mais aussi dans le monde de l'art, des sciences de gestion (lire ici), et même de la chimie molléculaire. Car Marco Decorpeliada a fait bouger des certitudes, et sa critique des classifications s'étend à tous les domaines.
Le texte du livre s'inspire très largement d'une série de conférences auxquelles j'ai pu assister (voir ici ou encore ici). Si vous désirez en savoir plus sur ces conférences, et connaître par exemple les dates des prochaines, contactez-moi (voir contact en bas du menu à gauche de l'écran).
Et si tout cela vous semble un peu étrange et absurde... ne vous étonnez pas, c'est normal ! Une seule solution pour comprendre, tout en s'amusant : acheter le livre.
Un article des cahiers de la BD (été 2023) : L’Effet Schizomètre, lecture incontournable
Pour lire les premières pages, je vous invite à cliquer sur le lien : http://benoitvidal.canalblog.com/albums/l_effet_schizometre/index.html
Pour lire une bonne critique du livre, cliquer sur le lien : https://publications-prairial.fr/canalpsy/index.php?id=3212
Pour aller un peu plus loin, cliquer sur le lien : https://paradoxa.ovh/2012/10/01/plan-comptable-general-et-classification-des-pathologies-psychiatriques-par-olivier-vidal/